Une Kenyane, qui aurait été maltraitée par son employeur en Arabie saoudite, est finalement rentrée chez elle après que son histoire a suscité l’indignation dans ce pays d’Afrique de l’Est.
Selon la BBC, la famille et les proches de Diana Chepkemoi l’ont accueillie avec émotion à son arrivée à l’aéroport de Nairobi. « J’ai quitté le Kenya pour aller en Arabie saoudite avec l’espoir d’avoir une vie meilleure. Le mien n’est que la partie émergée de l’iceberg, les gens souffrent…Je supplie le gouvernement de faire quelque chose, de les aider, ils souffrent », a déclaré Chepkemoi, aux journalistes.
Chepkemoi, 24 ans, a déclaré avoir subi des « violences psychologiques », ajoutant que son employeur l’avait informée qu’elle avait été « achetée » et qu’elle pouvait être soumise à n’importe quelle forme de traitement. Clara Cherotich, qui est la mère de Chepkemoi, a salué le retour de sa fille, se disant « très reconnaissante. » Elle a toutefois précisé que l’état de santé de sa fille est « critique. »
Avant son retour, des photos de Chepkemoi ont circulé sur les médias sociaux. Les images la montraient terne et maigre. Son apparence était à l’opposé de celle qu’elle avait avant de quitter le Kenya pour l’Arabie saoudite en juin 2021.
L’état de santé de Chepkemoi a incité sa famille et les Kényans sur les médias sociaux à demander sa libération. En réponse au tollé, l’ambassade du Kenya à Riyad a déclaré que l’ancienne étudiante avait été emmenée de la résidence de son employeur et transportée dans un grand hôpital pour évaluation.
« La seule différence, c’est que j’ai eu le courage de parler. C’est une honte de se faire dire qu’il n’y a rien que votre gouvernement puisse faire », a déclaré Chepkemoi.
Un rapport du ministère des Affaires étrangères datant de 2021 indique que 89 ressortissants kenyans sont décédés en Arabie saoudite. La majorité des ressortissants kényans décédés travaillaient comme domestiques dans le pays arabe.
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